Comment nous en sommes arrivés à valoriser de la laine du sud-ouest
pour reconstituer une chaine de valeur textile bénéfique à tous.

Comment nous en sommes arrivés à valoriser de la laine du sud-ouest
pour reconstituer une chaine de valeur textile bénéfique à tous.

Comment nous en sommes arrivés à valoriser de la laine du sud-ouest
pour reconstituer une chaine de valeur textile bénéfique à tous.

L'histoire

Derrière le nom Traille, il y a toute une histoire : celle de la tradition pastorale basco-béarnaise.
Dans les Pyrénées-Atlantiques, les brebis font partie du décor, on les voit monter en estive au début de l’été et en redescendre en septembre. Pendant longtemps, les bergers ont utilisé leur laine aussi bien que leur lait.

Puis un jour, la machine s'est enrayée. Le synthétique est arrivé et le marché du textile mondial s’est développé loin de nos frontières. Peu à peu, la laine de brebis française est sortie du jeu, pas assez compétitive. Cette laine est devenue un fardeau. Dans le Sud-Ouest, chaque année, plus de 1000 tonnes de laine sont jetées, faute de débouché.

Pourtant, la laine française, adaptée aux massifs montagneux et aux hivers rigoureux, a plus d’un tour dans son sac : isolante, thermo-régulante, absorbante, résistante et 100% biodégradable.

Il ne restait donc plus qu’à la valoriser de nouveau. De là, Traille est né.

L’inondation du marché de la laine par le Mérinos australien et néo-zélandais, peu cher et très doux, a changé les standards et les attentes des consommateurs.

De toucher plus rustique, notre laine a cependant de bien beaux atouts mis en lumière par un laboratoire de recherche (le CETI, Centre Européen des textiles innovants).
Avec eux, nous avons créé une ouate isolante pour rembourrer les vêtements et travaillons sur d’autres projets de recherche pour aller encore plus loin dans l'innovation.